Game of Shows

Le pitch : la vie d'une famille de flic a New York. Le patriarche, commissaire de la ville de NY, les deux fils flics, l'un détective et l'autre jeune recrue, et le fille avocate.

J'entends deja les soufflements et baillements : "encore une série policiere ?" Oui, mais celle-ci a un petit quelque chose.

On suit ici le quotidien d'une famille dédié a l'ordre et la justice. 3 des 4 personnages principaux (le pere et les deux fils) sont policiers, et la 4e (la fille) est avocate.

Le pere, joué par l'immense Tom Selleck (ai-je besoin de le préciser...le héros de Magnum) est ici le commissaire de NY. Pour les néophytes, sachez que le commissaire aux Etats-Unis est le patron des flics. Il s'agit du poste le plus important dans la hierarchie policiere, car il est nommé par le maire directement. Comme dirait Franck Reagan, le commissaire "ne sert pas les intérets du Maire, mais sert les habitants de la ville de NY".

Magnum (oui, je l'appelle par son petit nom) joue ici un homme avec une tres grande expérience, qui a perdu sa femme mais également l'un de ses fils. La mort de ce fils justement, sera la trame de l'intrigue de la premiere saison. Notons au passage la (breve) apparition de Michael T. Weiss, aussi connu pour son excellent role du Caméléon.

Le fils ainé, Danny, est un détective, et l'un des meilleurs. Doté d'un tempérament un peu fougueux, il est souvent appelé pour les affaires complexes ou médiatiques. Et contrairement a ce que l'on pourrait croire, le commissaire ne décide pas de quelle affaire va s'occuper son fils.

Le second fils, Jamie, joue une jeune recrue. Il a en effet effectué un virage a 180 degrés, car il a choisi la voie policiere sur le tard, apres etre passé a Harvard (s'il vous plait).

Enfin, la fille, Erin, est le "mouton noir" de la famille, car elle a choisi la carriere d'avocat. Souvent liée aux affaires que Danny suit, elle a également un avis oppposé a celui de son frere, ce qui engendre nombres de discussions houleuses lors du déjeuner dominical.

Dans l'ordre, Franck Reagan, avec ses enfants Danny, Erin et Jaimie : 

Mais cette série, outre son intéret policier bien évidemment, apporte plusieurs choses : tout d'abord, le fait d'avoir plusieurs hiérarchies présentes dans chaque épisode permet un regard différent. En effet, on passera du chef supreme de la police au jeune nouveau. Cela permet plusieurs histoires qui se rejoignent.

De plus, l'aspect familial est tres présent. Et on peut voir que chacun a son opinion propre sur les sujets abordés. La famille ne fait pas front unie sur tous les questionnements rencontrés, mais ils savent se retrouver si le besoin se fait sentir.

Le trailer :

Blue Blood - Promo tv 

La note : 15/20.

Le pitch : un soldat américain déclaré disparu depuis 8 ans vient d'etre retrouvé en afghanistan. Accueilli en héros par sa famille, l'armée, le gouvernement et l'Amérique entiere, il représente un symbole d'espoir. Carrie Mathison, agent de la CIA, dispose d'informations selon lesquelles un soldat américain serait passé dans le camp adverse. Sans aucune preuve, Carrie va tenter de prouver que le sergent Nicholas Brody est a la solde des terroristes, et qu'il prepare la prochaine attaque sur le sol americain.

Un scénario comme seuls les américains peuvent en trouver. L'existence d'une taupe sous l'aspect du héros americain est l'une des plus grandes hantises du peuple d'outre manche.

Mais la série ne s'arrete pas a cette aspect pour tomber dans une propagande gratuite. Elle traite en effet un autre sujet, qui surprend : le respect de la vie privée.

En effet, afin de prouver que le sergent est a la solde des talibans, l'agent de la CIA a recours a des methodes plus que douteuses. Elle fait mettre des micros et cameras dans la maison du soldat, sans aval de sa hierarchie. D'ailleurs son superieur, qui agit un peu comme une conscience, lui ordonne de tout retirer des qu'il apprend ce qu'elle a fait, et evoque le fait de la faire revoquer, voire poursuivre en justice pour cette intrusion dans la vie privée d'autrui. Nous ne sommes donc pas dans un schéma du tout est permis.

Damian Lewis, qui précedemment a tenu le role principal dans la série Life, ou il jouait un policier libéré de prison apres une condamnation a tort, joue ici parfaitement le role qui lui est donné.

La facon dont est tournée la série est tres subtile, car meme si on dispose des informations de Carrie, aucune preuve véritable ne vient étayer la possible trahison de Brody.

Et c'est la l'un des aspects les plus intéressants. Meme si l'on a de gros doutes, aucune certitude n'est présente. Espérons que ce suspens saura durer tout au long de la saison.

Le trailer :

 
La note : 15/20.

Le pitch : La guerre de sécession est finie, mais ses blessures sont toujours la. Dans un contexte post-esclavage se trouve un ancien soldat a la recherche des meurtriers de sa femme. Il va participer a la construction du chemin de fer américain.

On a dans cette série plusieurs éléments intéressants. En effet, la trame principale qui suit la création du chemin de fer est entourée par certains aspects de l'époque :

Tout d'abord, la fin de la guerre de secession. Les tensions sont encore présentes entre sudistes et nordistes, car chacun a perdu un proche ou commit son lot d'atrocités dans cette guerre.

En relation directe avec la guerre, la fin de l'esclavage. Important aspect de cette série, les relations qu'entretient la communauté noire fraichement libre avec des blancs sont au premier plan. Les blancs s'estiment toujours supérieurs, et se désolent de la libération des anciens esclaves pour un certain nombre d'entre eux. Le fait que le groupe d'anciens esclaves accomplissent 2 fois plus de travail que les autres n'aide en rien, si ce n'est créer des jalousies.

La place de la femme est ici assez réduite (pas tres etonnant pour l'époque). Une femme dans ce chantier de construction est une prostituée, ou alors elle n'a rien a faire la.

Le conflit avec les indiens qui ne cesse de grossir en toile de fond promet de feroces batailles. On voit la technique de colonisation des américains mise a nu. Le choix donné aux indiens est simpliste : vivre dans des reserves ou combattre.

Le personnage principal donc, Cullen Bohannan, joue par Anson Mount, est l'anti-héros. Ancien soldat et ancien détenteur d'esclave, il a libéré ses esclaves bien avant que le gouvernement le lui demande. Il traque les assassins de sa femme , un par un pour les tuer. Il boit comme un trou, mais n'hesite pas a risquer sa vie pour en sauver d'autres. Il n'espere aucune redemption ou recompense. Tout cela rend le personnage interessant.

Une bonne surprise donc. Dans la lignée de Deadwood, cette série change quelque peu des sempiternels Experts et autres. AMC, jeune chaine en comparaison avec HBO par exemple, ne cesse d'etonner en proposant des programmes de qualité et originaux.

Le trailer :

Hell on Wheels - Season 1 - Official Teaser

La note : 16/20.

Le pitch : Nous sommes en 2149. Les humains ont consommé, epuisé les ressources naturelles de la Terre. La planete est polluée, les politiques de controle des naissances sans vergogne.

Une espoir cependant : les scientifiques ont découvert une breche dans l'espace temps, ce qui permet de revenir 85 millions d'années dans le passé. Une 2eme chance pour l'humanité, envoyée ici par petits groupes afin de construire une nouvelle vie, une vie meilleure.

On suit ici une famille qui vient d'arriver sur cette "nouvelle terre". Joie d'un nouveau départ, d'une planete non polluée, ou chacun vit en harmonie.

Cependant, force est de constater que tout ne se passe pas comme prévu...

La nouvelle série de Steven Spielberg était tres attendue. A-t-elle rempli les conditions ?

On trouve ici beaucoup de bonnes idées. Le theme de la planete dévastee par l'humanité trouve en ce moment une importance évidente. Ici, auelaues 150 années dans le futur, la vie sur Terre est devenue tres difficile.

Cet espoir de renouveau est une bénédiction pour toute personne choisie pour en faire partie. C'est ainsi que l'on suit la vie d'une famille avec pere, mere et 3 enfants, alors que la politique de controle de population est limitée a 2 enfants par famille.

Le pere donc, apres avoir passé quelques annees en prison parvient a s'echapper afin de rejoindre sa famille, tout en ramenant son 3eme enfant.

Le heros, ancien flic, va vite faire preuve de ses instincts et détecter des individus louches et s'attirer les faveurs du commandant de la base sur Terra Nova.

Passé l'émerveillement de cette nouvelle planete, on se rend vite compte que le tableau ydillique du départ a quelques défauts.

Tout d'abord, nous sommes quelques dizaines de millions d'années dans le passé. De fait, la planete est remplie de dinosaures. Et ils ne sont pas tous gentils, sinon ce ne serait pas drole.

Certains oui...

D'autres non !

Mais les dinosaures ne sont pas le seul probleme. En effet, on apprend des le premier episode qu'il existe sur Terra Nova un groupe de "rebelles", qui a fait scission d'avec le groupe principal. Meme s'il n'y a pas de guerre entre les deux camps, ce ne sont pas les meilleurs amis du monde...

Enfin, une trame de fond un peu plus complexe plane sur l'ensemble, qui sera sans doute révélée au fil des épisodes.

Un mot sur le casting : on peut noter ici quelques irrégularités. Le héros, un poil trop propre reste néanmoins attachant. On sent une humanité chez le commandant, mais également un noirceur. Certains autres personnages sont un peu trop lisses. Le fils par exemple surjoue son role d'adolescent rebelle.

Le casting complet ici.

La famille :

Le commandant :

Le trailer :

TERRA NOVA - Trailer / Bande-Annonce Finale [VO|HD]

La note : 15/20.

Pour résumer, cette série a un tres fort potentiel. Reste a savoir si les personnages pourront evoluer, et si la trame de fond parviendra a garder le spectateur en haleine assez longtemps.

Le pitch : Depuis 2009, la vallée de San Fernando a été envahie par des loups-garous, des vampires et des zombies. Pour lutter contre ces créatures, une unité spéciale de police a été crée. Nous suivons ici, caméra à l'épaule ces équipes de police dans leur lutte contre ces "monstres'.

Classé dans fantastique, cette série n'en est pas moins humoristique. Ici, on n'est pas du tout dans True Blood ou The walking dead. Oubliez les ambiances opressantes avec des vampires charismatiques ou des zombies qui font peur. Il s'agit d'une comédie qui nous place aux côtés d'une force spéciale de la police américaine, qui gère tous les problèmes liés à ces monstres.

Mais ces monstres, sont à la base des gens normaux. Les zombies mis à part, qui regagnent l'âge mental d'une huître, les créatures restent assez humaines et tentent bon gré mal gré de continuer à vivre.

On a donc d'un côté la force spéciale...

Et de l'autre des vilaines créatures.

Le casting ici.

Ne vous attendez pas à la série de l'année ! Mais une comédie avec des flics et des zombies, il fallait tenter. Et qui mieux que MTV pour s'y atteler ?

La note : 14/20.

Le pitch : XIIème siècle, Angleterre. Luttes de pouvoirs au sein de la monarchie et de l'église. Le roi Stephen est en guerre avec l'impératrice Maud, fille du précédent roi Henri Ier. Le prieur de Kingsbridge tente de faire construire une capitale, mais l'évêque Waleran Bigod et son allié le comte de Hamleigh font tout pour l'en empêcher : meurtres, incendies...Le maître bâtisseur Tom et son fils adoptif Jack vont tout faire pour aider le prieur Philip à réaliser sa cathédrale.

Tirée du best-seller planétaire de Ken Follet, cette adaptation dispose d'un très bon casting (Ian McShane, Donald Sutherland, Rufus Sewell) et d'un budget de 40 millions.

Le casting complet ici.

La musique, composée par Trevor Morris, est typique de cette époque et, sans être extraordinaire, colle bien à la série. Vous pouvez trouver la liste des musiques ici.

Le livre est bien évidemment énormément plus riche, tant en détails qu'en péripéties, que la série. Un certain nombre de choses ne sont pas présentes dans la série ou ont été rajoutées, et cela pourra froisser certains des lecteurs les plus assidus (comme moi).

Cependant, il faut rendre justice à cette série qui nous donne ici une très belle histoire, en offrant une vision historique réaliste de la guerre de l'époque et des machinations du pouvoir, tant au sein de la royauté qu'au sein de l'église.

De plus, le fil conducteur du livre est bien suivi dans son ensemble et l'on suit avec impatience les progrès des protagonistes.

On se sent proche du Prieur Philip et de Tom le bâtisseur, tandis que l'on hait le comte William et l'évêque Waleran Bigod. La série est à certains égards un peu plus simpliste au niveau des affrontements. Le roi Stephen est considéré comme dans le clan ennemi dans la série, alors que ce n'est pas autant le cas dans le livre.

Ci-dessous Jack (Eddie Reydmane) et le Prieur Philip (Matthew MacFadyen), qui représente l'espoir et la bonté de cette histoire :

En face d'eux se dressent Waleran Bigod (Ian Mcshane) et le comte William de Hamleigh (David Oakes) :

Une série historique qui fait parfaitement ressortir les luttes de pouvoir. On assiste tour à tour à la victoire du compte et de l'évêque à coups de mensonges, tromperies et destruction. Puis vient l'espoir et le courage du prieur et du bâtisseur.

Une série assez dure, mais pleine d'espoir.

The Pillars of the Earth - Trailer 1

La note : 15/20.

Le pitch : Mike Ross, un jeune homme très brillant et dôté d'une mémoire photographique très puissante, n'a jamais fini ses études de droits. Il va avoir sa chance lorsque Harvey Specter, brillant avocat d'une très grande firme, cherche quelqu'un "outside the box" pour l'épauler. Ce duo va briller, mais la menace reste sur Mike, qui doit continuellement cacher le fait qu'il n'a jamais passé l'examen du barreau.

Une série dans le milieu des avocats, mais attention ça n'est pas Law and Order, rassurez-vous.

Le jeune Mike Ross, joué par Patrick J. Adams, est un personnage attachant dès le premier épisode. Un peu maladroit, il est plus qu'efficace dans son travail et est toujours là pour aider. Il va devenir le protégé d'Harvey Specter (joué par Gabriel Macht), un brillant avocat, qui va passer outre le fait que Mike n'a pas de diplôme d'avocat, et va miser sur son talent à se débrouiller dans n'importe quelle situation et sa mémoire photographique impressionante.

Le casting complet ici.

On a tous les composants d'une grande entreprise aujourd'hui : le "mentor" (Harvey), le second boss odieux (Louis Litt, joué par Rick Hoffman), et la paralegal (Rachel Zane, jouée par la sublime Megan Markle). Mike doit trouver sa place dans ce géant de la justice qu'est le cabinet sans se faire prendre. Car ce n'est pas suffisant de bien travailler. Il faut prouver qu'il a mérité d'être ici, et de travailler avec l'un des meilleurs avocats de la ville, tout cela sans que personne (à part Harvey) ne découvre qu'il n'a pas de diplôme.

Une série originale, avec du potentiel.

La note : 14/20.

Le pitch : un faussaire de génie s'est fait capturer par l'agent du FBI qui le pourchassait depuis des années. A 3 mois de sa sortie de prison, il s'évade pour retrouver sa petite amie, mais se fait prendre dès sa sortie. Il a alors un choix : retourner en prison, ou travailler comme "consultant" avec le FBI pour arrêter les criminels.

Une série policière qui sort du lot pour plusieurs raisons :

Tout d'abord les crimes sont des crimes financiers (le bureau "white collar", ou "cols blancs" s'occupe des fraudes, evasions fiscales, vols d'art, etc...) et traite donc très peu de meurtres.

De plus, l'idée d'associer un agent du FBI avec un criminel, travaillant en duo est originale. Le charme de Neal Caffrey (joué par Matthew Bomer) et ses différents talents font de lui un allié remarquable dans la chasse aux criminels. Sa connaissance du monde des faussaires et voleurs donne un énorme avantage à l'équipe de Peter Burke (joué par Tim Dekay).

Le fil conducteur sur les premières saisons tourne autour de la petite amie de Caffrey, qui a mystèrieusement disparue.

Le personnage de Caffrey s'épanouit peu à peu dans sa nouvelle vie de consultant pour le FBI, mais ses anciens démons viennent souvent le hanter, et l'envie de se débarasser de son bracelet électronique reste très présente.

L'intérêt de la série réside dans le duo improbable entre les deux hommes, mais est surtout centré sur le personnage de Caffrey. Un criminel repenti, qui déteste les armes et qui obtient tout ce qu'il veut par le charme (des belles femmes surtout).

Son meilleur ami, Mozzie (joué par Willie Garson) est un personnage complètement loufoque et paranoïaque, qui n'a absolument pas confiance en le gouvernement et encore moins le FBI. Il appelle d'ailleurs l'agent Peter Burke et sa femme "Mr and Ms. Suit" (traduction pour les anglo-allergiques : monsieur et madame costume).

Le casting complet ici.

2 saisons complètes, et la troisième saison diffusée en ce moment aux Etats-Unis.

White Collar season 1 episode 1 Pilot

La note : 15/20.

Tiens, une série avec des bikers ? Comment, la police (entre autres) est l'ennemie ? Intéressant...

C'est l'histoire d'un club de motos qui fait du trafic d'armes. Des criminels donc ? Pas que. Ils interdisent tout trafic de drogue dans leur ville de Charming (USA). Et c'est d'ailleurs pour ça que les habitants ne disent rien, ou même appuient leur action. La drogue est interdite dans la ville, les enfants sont sûrs, tout va bien.

Jusqu'au jour où les affaires commencent à déraper. Des fusillades en pleine journée, la guerre avec un club de bikers latinos, le chef adjoint de la police déterminé à les faire tomber, et l'ATF (Tobacco, Firearms and Explosives) qui ne les lâchent pas.

Cela va déranger la petite vie bien rôdée des ces bikers/trafiquants d'armes.

Outre son originalité, cette série est intéressante grâce au personnage principal, en la personne de Jax Teller (Charlie Hunnam), vice-président du club, et fils de l'ancien président.

Même s'il est le vice-président du club, Jax remet en question le chemin qu'a pris son club. En effet, en tombant sur un manuscrit écrit par son défunt père, il constate que celui-ci n'était pas d'accord avec les choix du club, sur le trafic d'armes principalement.

Il va tout faire pour essayer de changer cela, mais va se heurter à une grande résistance, ce qui va exacerber les différentes animosités au sein du club, et notamment avec son beau-père et président du club ainsi qu'avec sa mère : 

Vous pouvez retrouver le casting ici.

Déjà 4 saisons pour cette série, et chacune a son suspens. A chaque saison un ennemi principal pour le club, que ce soit un club de bikers rival, l'ATF, un businessman de mèche avec des aryens, ou même l'IRA. Avec en trame de fond les questionnement de Jax.

 
Sons of Anarchy Season 1 Trailer HQ

La note : 16/20.

Le pitch : Ben Epstein et Cam Calderon sont deux très bons potes. Ils habitent à New York, mais n'ont pour le moment pas réussi à faire grand chose de leur vie. Ils vont essayer de se lancer dans la création d'une nouvelle ligne de jean, mais vont vite être dépassés, affronter maintes embûches. Ils vont néanmoins s'accrocher pour percer et tenter de sortir de leur vie morne et sans intérêt.

Une série de 8 épisodes seulement, qui est passée un peu inaperçue à côté des monstres Dexter et autres.

Ici, pas d'effets spéciaux ou de budget faramineux, on reste dans une histoire très terre-à-terre. C'est la galère quotidienne de celui qui veut sortir du lot et qui prend son courage à deux mains pour y arriver.

Les deux acolytes sont touchants, on voit tour à tour leurs espoirs et leurs déceptions. On voit des problèmes inattendus, puis une aide inespérée. Bryan Greenberg et Victor Rasuk (les deux acteurs principaux) forment une paire complémentaire. Vous pouvez trouver le casting complet ici.

Produite par HBO et Mark Wahlberg, cette série s'ancre dans la réalité comme l'autre série de Wahlberg, Entourage. Elle parle également de la vie quotidienne d'un groupe d'amis et de leurs efforts pour s'en sortir.

Cette bande de potes qui fréquente les milieux underground de New York, sans jamais vraiment en faire partie, cherche désespérément à se sortir de la masse de l'américain standard qui rame toute sa vie sans but. Ils veulent vivre leur "american dream" à eux, mais cela ne se fait pas en une semaine, et non sans problèmes.

On veut les voir réussir, on s'attache à eux, et on s'identifie également à eux, de par leur quotidien, que ce soit l'envie de sortir d'un train-train qui ne plaît pas vraiment, ou tout simplement de réussir quelque chose d'important pour la première fois de leur vie.

La note : 14/20.

Une mini-série d'une saison qui relate les combats durant la seconde guerre mondiale de l'armée américaine dans le sud-pacifique.

On connait tous l'intensité des combats qui ont regné en Europe lors de la seconde guerre mondiale (WW2). Mais les combats dans le Pacifique sont moins connus. L'idée de cette série est donc de corriger cette non-connaissance.

Produit par Steven Spielberg et Tom Hanks, cette mini-série reflète fidèlement la réalité et la saleté de la guerre qu'ont vécu ces soldats américains.

Chaque épisode commence notamment par des images d'archives et des interviews d'anciens soldats qui étaient là-bas, ce qui donne à la série une très forte crédibilité.

Le spectateur est complètement immergé avec ces soldats. On voit leur quotidien : les longues marches dans la boue, la promiscuité, l'attente...

Les acteurs sont dans l'ensemble relativement jeunes, et ils incarnent parfaitement la désillusion qui les gagnent après plusieurs mois à combattre un ennemi qui ne se rend jamais.

Vous pouvez trouver le casting ici.

Car c'est surtout cela qui a épuisé et découragé les troupes américaines : la pugnacité de l'ennemi. Se rendre n'était pas concevable pour les japonais. Le suicide était préférable à la défaite, c'est d'ailleurs pourquoi il y a eu autant de kamikazes.

Outre les acteurs, la réalisation est impeccable. Le rendu des divers combats est époustouflant, sans jamais tomber dans l'excès.

The Pacific - Extrait DVD/BLU-RAY #1 [VOST|HQ]

La note : 16/20.

Une série policière, mais pas comme les autres.

Ici, autant vous prévenir tout de suite, ce n'est pas Les Experts. Pas de police scientifique qui, en trouvant un bout de fromage caché derrière les toilettes, donne le nom de l'assassin et l'heure à laquelle il était présent. Non, ici nous ne sommes même pas dans la grande ville, pas de New York, ou même de Miami.

Ici, c'est le Kentucky. Vous n'avez pas vu de séries situées dans le kentucky jusqu'ici ? C'est normal. Le Kentucky, ce n'est pas glam, ce n'est pas fashion, c'est la province etats-unienne. Ce n'est pas la campagne, mais les mentalités ne sont pas les mêmes que dans les grandes villes.

Ici, on sort les fusils et on discute après. On ne fait pas dans la dentelle. Ici, les noirs sont difficilement acceptés. Une séquence avec une flic noire qui dit "tant qu'on dit bonjour, on a droit à du Oui Madame, bonjour Madame. Mais dès qu'on sort les menottes, les insultes fusent".

En fait, ce sont les étrangers qui ne sont pas acceptés. C'est pourquoi, lorsque le Marshall Raylan Givens, qui avec ses allures et son attitude de cow-boy (chapeau, bottes, le pistolet en colt) est muté dans son kentucky natal après avoir descendu un gros baron de la drogue de Miami, il n'est pas particulièrement heureux.

Une ambiance où les marshall sont "amis" avec les malfaiteurs, dans le sens où on sait très bien qui dirige le business, et qu'il faut parler avec respect sous prétexte de repartir avec une décharge de fusil dans le corps.

Le Marshall Raylan Givens (Timothy Olyphant) et le criminel Boyd Crowder (Walton Goggins, excellent Shane dans la série culte The Shield) :

Le casting complet ici.

Cette série est certes une série policière, mais elle dispose d'un charme "provincial" qui la classe à part de toutes les séries policières standard. Le duo Olyphant - Goggins, en frères ennemis fonctionne très bien, et donne un vrai intérêt à cette série.

La note : 15/20.

Réalisé par Monsieur Martin Scorsese, cette série relate la vie durant la prohibition (soit de 1919 à 1933) dans la ville d'Atlantic City, aux Etats-Unis.

Cette série regorge d'arguments pour en faire une incontournable :

L'atmosphère. Voulue noire, on se retrouve au milieu de guerres de pouvoirs, entre politiciens et policiers corrompus, mafieus, et traficants d'alcool.

Nous sommes encore à l'époque où les femmes aux Etats-Unis ont peu de droits. Le droit de vote pour les femmes a été obtenu en 1919 (en 1944 pour la France...) au moment même du début de la prohibition. Ne parlons même pas du droit des noirs.

Les mafias rivales (italiennes, irlandaises...) s'affrontent sur le contrôle du trafic d'alcool, qui coule à flot dans les bars ou restaurants comme si la loi n'avait aucune valeur. Un certain Al Capone est d'ailleurs présent dans la série.

Le système gouvernemental est totalement corrompu, que ce soit la nomination du chef de la police (frère du trésorier), ou du maire, rien ne se fait sans l'aval De Nucky Thompson.

Nucky Thompson, joué par l'immense Steve Buscemi (Reservoir Dogs, pour ne citer qu'un film) atteint ici un niveau de jeu qui porte la série. Pour son rôle d'Enoch "Nucky" Thompson, qui est le trésorier de la ville, et accessoirement celui qui contrôle la ville, Buscemi est un parfait politicien, sans aucun remords, qui n'existe pas à sacrifier politiquement son propre frère pour parvenir à ses fins. C'est un homme qui va donner une présentation au sein de l'association anti-alcool des femmes de la ville, et qui dans le même temps supervise l'approvisionnement de tous les bars et hôtels de la ville en alcool.

Un agent du tout nouveau FBI, déterminé à faire tomber ce système corrompu, à tel point qu'il se flagelle pour oublier ses pensées impures, tente de montrer au spectateur que tout n'est pas corrompu. Hélas, il rencontre tellement d'embûches que son voyage paraît sans espoir.

Ci-dessous l'agent du FBI Agent Nelson Van Alden (Michael Shannon) et Al Capone (Stephen Graham) :

Le casting complet ici.

Une série noire donc, très bien réalisée, qui reflète parfaitement l'Amérique durant la prohibition. Les acteurs, menés par Steve buscemi sont époustouflants de réalisme.

Le trailer :

Boardwalk Empire Trailer

*Update* : la diffusion de la saison 2 se fera le 25 septembre prochain.

La note : 16/20.

Dessin animé complètement barge, cette série a 3 saisons à son actif et n'en aura pas d'autres (arrêtée en 2007).

Le pitch est pour le moins original : il s'agit d'une télé-réalité avec 8 personnages de dessin animé.

On passe par une copie de Pikachu, de Link (Zelda), Superman, Betty Boop, Bob L'éponge...On suit leurs péripéties grâce à "1 million de caméras", pour citer le générique.

Ici, les producteurs n'ont fixé aucune limite. Les stéréotypes sont utilisés au maximum et touchent tout le monde. Les personnages sont complètement déjantés et chacun apporte son humour particulier.

Xandir, héros de jeu vidéo complètement gay, Captain Hero, sorte de Superman sans aucun sens de l'honneur ou de la justice, Princess Clara, archétype des princesses disney qui est raciste sans en avoir conscience...La liste peut continuer.

Mes deux personnages préférés sont Ling-Ling, une sorte de Pikachu qui parle un langage asiatique incompréhensible et Spanky Ham, un cochon de sites pour adultes. L'un n'est jamais compris par ses camarades, et l'autre est un cochon qui ruine tout ce qu'il touche :

Les autres personnages sont tout aussi hauts en couleur, mais je vous laisse la surprise de découvrir chacun d'eux par vous-même.

Encore une fois, impossible de noter cette série, je la trouve très bonne, mais cela dépendra de votre humour.

Une petite bande-annonce :

Drawn Together Season 3 Trailer

Cette série est réalisée par Seth Green (qui a joué Oz dans Buffy, ou encore dans Braquage à l'italienne) en stop-motion.

Mini-explication : le stop-motion est une technique d'animation qui correspond à une photographie sur une pellicule de film. On travaille image par image, pour obtenir une séquence animée. Le travail est très long et fastidieux et il faut plusieurs jours de travail pour un épisode de 10min.

Cette série peut difficilement se résumer. Cela ressemble à un dessin animé, mais ce sont des jouets qui sont utilisés pour tourner les scènes. Les bonhommes, comme des powers rangers ou des G.I. Joe sont les rôles principaux, et bougent comme s'ils étaient vivants.

Il faut savoir qu'il n'y a absolument aucune logique dans cette série. C'est un peu comme si vous regardiez le zapping (en drôle) : une série comique sans fil conducteur. Vous pouvez voir une séquence qui dure 5min, puis cela change pour une séquence de 30sec, avec absolument aucun rapport entre les deux.

On peut avoir des épisodes avec une sorte de télé-réalité avec uniquement des super-héros (Batman, Aquaman, Superman...) ou des séquences avec des vieux héros de dessin animé d'il y a 10 ans ou plus (Cobra, X-Or, les schtroumpfs...) tournés en dérision.

On trouve aussi bien des épisodes sur Star wars, "zombie idol", les schtroumpfs ou encore Bob l'éponge :

A peu près tout est permis dans cette série complètement loufoque. Il existe déjà 6 saisons, et la série n'est pas encore arrêtée. A raison de 20 épisodes de 10min par saison, vous avez 120 épisodes à regarder si vous accrochez.

Un exemple de ce qu'on peut trouver dans Robot Chicken :

[adult swim] : Robot Chicken : Star Wars - La confrontation

Je ne prendrais pas le risque de noter cette série, car elle sera au goût de chacun. Certains pourront trouver ça génial, d'autres n'iront pas jusqu'au 2ème épisode.

Cela dépendra de votre humour !